Batailles & Blindes HS 41 (2019-11-12).pdf

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SOMMAIRE
c.01
c.01
a
.01
INTRODUCTION
p.04
1941
COMPARATIF
LE PREMIER
CHOC
T‑28 MODÈLE 34
p.06
VERSUS
PANZER III AUSF. J
p.26
c.02
c.03
a
.02
1942
1943
COMPARATIF
PREMIÈRES
RÉFORMES
p.30
LE RETOURNEMENT
DE SITUATION
p.48
STURMPANZER IV
VERSUS
SU‑122
LA CHUTE
ET L'HALLALI
p.70
c.04
a
.03
1944-45
COMPARATIF
p.74
JAGDPANTHER
VERSUS
SU‑100
CONCLUSION
p.104
c.05
p.108
LE
CHOC
DES
TITANS
PANZERWAFFE
VERSUS
ARMÉE ROUGE
INTRO
ans la représentation collective occidentale, la
guerre germano-soviétique occupe une place
particulière pour maintes raisons dont certaines
sont encore idéologiques. Néanmoins, le prin-
cipal centre d’intérêt commun de cet affronte-
ment titanesque demeure la confrontation entre
les blindés frappés de l’étoile rouge et les
Panzer
à la
Balkenkreuz.
C’est le théâtre d’opérations gigantesques qui mettent en avant
de part et d’autre des modèles de chars développés spécifique-
ment pour les grands espaces soviétiques et qui sont entrés dans
D
la légende de la guerre blindée-mécanisée. Du T-34 au
Panther
en passant par le
Tigre
ou le JS-2, la Grande Guerre patriotique
a vu naître ou combattre les chars les plus emblématiques de
la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi sur le front germa-
no-soviétique que les
as
de la
Panzerwaffe
vont entrer dans la
légende. Les Carius, Wittmann et autres Bäke « doivent » tout
à leur performance contre les blindés soviétiques. Mais au-delà
des combats, des hommes et des matériels, c’est aussi le champ
d’application de deux doctrines d’emploi jugées révolutionnaires
à l’époque et dont la postérité n’a pas encore été entièrement
4
c.00
INTRODUCTION
Sauf mention contraire, toutes photos Archives Caraktère
établie en ce qui concerne l’art opératif soviétique. D’un côté, la
Wehrmacht
tente de mettre en œuvre sa
Blitzkrieg
sur une échelle
géographique jusqu’ici inconnue afin de vaincre, une fois encore
en quelques mois, le colosse soviétique aux pieds d’argile. De
l’autre, les rares mais brillants survivants des purges de 1937
comme Joukov ou Rokossovski vont tenter, avec des moyens
dérisoires et en dépit de l’encombrante présence de Staline,
d’appliquer les leçons de leurs maîtres Isserson, Triandafillov,
Svetchine et autres Varfomoleev, concepteurs géniaux de l’art
opératif au cours des années 30. Bref, la place des blindés dans
la Seconde Guerre mondiale n’a jamais été plus importante, plus
documentée, plus commentée que sur le théâtre germano-so-
viétique. Nous allons donc vous présenter, année après année,
l’évolution des matériels, mais aussi et surtout des doctrines
de chaque armée dont l’influence sur le cours des opérations
a été déterminante.

Page de gauche :
Le
Panzer IV
est une gamme de blindé relativement nouvelle mais montre de
sérieux problèmes pendant les campagnes de Pologne et de France. Il est
néanmoins la base d'un programme qui s'étendra jusqu'à la fin du conflit...
Cette automitrailleuse soviétique
BA-6 a été démolie en Lettonie,
près de la ville de Daugavpils.
Ces véhicules en première ligne
n'auront que peu de chance
face aux
Panzer-Divisionen.
Le T-34/76 (ici un modèle 1942)
va devenir le cheval de bataille de
l'Armée rouge pour sa fiabilité, sa
rusticité mais aussi son efficacité
avec sa pièce de 76,2 mm.
DR
5

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